Localisée le long du fleuve Sénégal, la commune rurale de Sagné fait face à une pollution environnementale importante due aux dépôts sauvages d’ordures ménagères disséminées dans la commune. Durant la saison des pluies, le chef-lieu est régulièrement inondé, éparpillant les déchets aux quatre coins de Sagné. Conséquence directe de cette pollution, le taux de maladie est élevé au sein de la population (32 et 34% chez les femmes et enfants respectivement) et l’unique dispensaire de Sagné ne permet pas la prise en charge de tous les malades.

Depuis des années, Nogbou Hamidou Aka milite pour la mise en place d’une décharge communale mais, par manque de moyen public, aucune démarche n’avait pu aboutir. Grâce à l’accompagnement et le financement octroyé par le Lab’ess au sein du projet SalaM, l’ensemble des parties prenantes se sont mobilisées pour parvenir à la création d’une véritable politique communale de gestion de déchet, pérenne dans le temps grâce à la création d’une taxe communale pour la salubrité publique.